Architecte et plasticienne, Samuela Etter recherche dans le travail de la terre les limites entre construction et déconstruction, les lignes de force et les fragilités propres à la matière et au geste.

Elle choisit le terme « Hybride » pour qualifier ses oeuvres car ce mot évoque pour elle une chance que la nature saisit pour persister.

Ses « Concrétions », ses « Fleurs » ont une nature hybride : minéral, animal et végétal se confondent, se transforment l’un dans l’autre.

Ses métamorphoses se veulent un témoignage du possible dépassement des limites des genres, pour assurer la survie dans un environnement hostile à la vie et renvoient, au même temps, au processus d’accumulation du calcaire, métaphore d’un temps éternel..

Tous le long du processus de cuissons multiples, l’engobage et l’émaillage, aboutissent à une matière qui témoigne des transformations mises en œuvre.